Poux mallophages

Goniocotes gallinae, Menacanthus sp, Goniodes sps, Menopon sp

Les poux mallophages, ou poux broyeurs, ectoparasites de l'ordre des Phtiraptera, représentent une menace sérieuse pour les volailles d'élevage.

Ces parasites (Goniocotes gallinae, Menacanthus sp, Goniodes sp, Menopon sp) se nourrissent de sang et de débris de plumes, causant stress et problèmes sanitaires importants. Leur présence peut entraîner une baisse significative de la production et du bien-être animal.

Les poux en volaille

Cycle de vie

Les poux des volailles sont des insectes hémimétaboles qui se nourrissent de sang et de résidus de plume. Plusieurs espèces sont incriminées. La ponte peut se produire sur la base des plumes et former une sorte de mousse.

Les adultes et les jeunes sont visibles dans le plumage. Leur présence est souvent associé à une perte de plume et des lésions cutanés. Les femelles de ces poux peuvent pondre entre 25 et 60 œufs par cycle.

Description du pou mallophage

Selon les espèces, ces phthiraptères mesurent 3 à 4 mm de long. Ils sont bruns à gris pour les adultes et les jeunes peuvent être plus clairs. Les temps de génération dépendent des espèces et peuvent durer de 15 1a 35 jours. Ce temps de développement est influencé par la température et la condition de l'hôte.

Dans la plupart des cas les poux sont logés dans les plumes ou sur la peau à la base des plumes. Certaines espèces sur les bases des ailes et d'autre sur le ventre de l'animal

Signes d'infestation

Comment identifier une infestation de pou gris ? Les volailles atteintes présentent plusieurs symptômes caractéristiques :

Plaies, croûtes et rougeurs visibles
Peau irritée et peau écaillée entre les plumes
Plumes abîmées et démangeaisons fréquentes
Auto-piquage et lissage fréquent des plumes
Signes de stress et fatigue
Risque d'infections cutanées
Possible arrêt de la ponte

Moyens de contrôle et traitement du pou mallophage

Les infestations de poux mallophages touchent diverses volailles (poule, pintades, dindes...). Bien que leur présence puisse être épisodique en élevage avec des conséquences variables, il est important d'agir dès les premiers signes pour éviter leur propagation.

Plusieurs approches de traitement des poux mallophages sont possibles :

Solutions répulsives dans l'eau de boisson (méthode relativement efficace)
Barrières physiques limitant la propagation entre les animaux
Traitements insecticides en cas d'infestation sévère

L'avantage des poux broyeurs est leur faible résistance aux traitements, rendant leur élimination relativement simple dans un élevage bien géré. Comme pour la gestion des poux rouges ou des vers à queue, il est recommandé de consulter un technicien pour établir la stratégie de lutte la plus adaptée à votre situation.

Ces ectoparasites étant sensibles à la plupart des traitements, une intervention précoce permet généralement de résoudre le problème avant l'apparition de complications sanitaires majeures.

Comment se débarrasser des poux mallophages ?

Pour éliminer ces parasites, plusieurs solutions existent, sans forcément recourir aux traitements chimiques. Parmi les méthodes physiques, les bains de poussière à base de cendre sont très efficaces : les poules s’y roulent, ce qui permet d’éliminer mécaniquement les poux de leur plumage. En complément, des solutions répulsives naturelles peuvent être utilisées, soit dans l’eau de boisson, comme APPIC’URE LIQUIDE, soit directement dans l’aliment avec APPIC’URE POUDRE.

Comment savoir si mes poules sont infestées ?

Certains signes ne trompent pas : plumes abîmées, toilettage fréquent, démangeaisons, présence de croûtes et de petites plaies. Pour confirmer l’infestation, il suffit d’inspecter les plumes, notamment à la base des ailes et sur le ventre, où ces poux sont visibles à l’œil nu.

Les solutions biologiques sont-elles aussi efficaces que les traitements chimiques ?

Oui, les solutions naturelles BESTICO ont prouvé leur efficacité contre les poux mallophages poule. L'avantage des méthodes biologiques est qu'elles n'entraînent pas de résistance chez les parasites tout en respectant l'équilibre naturel de l'élevage. Pour une meilleure efficacité, il est recommandé d'intervenir dès les premiers signes d'infestation, particulièrement au début du printemps et de l'été.

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